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MERCI Albert-Claude Quemoun

par Alain Joseph

( Médecin homéopathe retraité Membre de l’IHS)

Spécialité de l'article : Historique et divers

Parution du 02/08/2022 pour la lettre n° 104

Une nouvelle page se tourne pour l’homéopathie et pour ta vie professionnelle.
C’est fou toutes les pages qui se tournent le long de ce boulevard du temps qui passe. Avec le réchauffement climatique présumé et les ouragans prévus, cela ne va pas être de la tarte. Éole va être fatigué voire épuisé le pauvre. C’est un dieu, il peut se débrouiller. Nous n’allons pas le plaindre.

Alors, cher Albert-Claude, tu veux quitter l’homéopathie ? Mais es-tu sûr que cette belle- là va se laisser faire.
Est-elle blonde, brune ou rousse ? Je l’ignore
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila.
Les choses sont bien faites dit le sage ; toi, qui veux désormais consacrer ta vie à la littérature, le pauvre Lélian (je parle bien entendu de Verlaine), t’ouvre la voix et demande en aparté : pourquoi ne ferais-tu pas du théâtre !
Et je sais que tu en as déjà fait. Il y a de beaux rôles pour jeunes-vieux et vieux-jeunes qui t’iraient comme un gant.
La jeunesse et la vieillesse sont des notions relatives puisque la vie d’un être humain ne dure qu’une seconde et comme dirait Jacques Bénigne Bossuet en 1662 dans son Serment sur la mort :
Qu’est-ce que cent ans, qu’est-ce que mille ans, puisqu’un seul moment les efface ?
Puisque nous consacrons ce congrès à la prévention des maladies, je sais que dés sa fin, tu vas te consacrer à ta santé et mettre en œuvre tous les conseils et traitements qui y ont été évoqués pour rajeunir un tantinet ta vieille carcasse éternelle.

Mon cher Albert-Claude, tu es né à Alger et depuis, tu n’as jamais réussi à te laver les pieds !
-   En juin 1962, tu es rapatrié à Marseille,
-   En 1964 tu es diplômé de la Faculté des Sciences de Marseille
-   Tu as fait une prépa Véto au lycée Thiers de Marseille
-   Puis le service militaire, 6 mois à Marseille et 18 mois à Paris au service biologique et vétérinaire des armées, et là, tu passes le concours de Santé militaire, que tu réussis puisque tu es en bonne santé et militaire.
-   Ne voulant pas signer un contrat de 15 ans à l’armée, dont la perspective t’alarmait beaucoup, tu t’inscris à la Faculté de pharmacie en deuxième année, étant dispensé de la première, compte tenu de tes diplômes.
-   En 3ième année de pharmacie, hélas, tu perds ton père à la suite d’effets médicamenteux iatrogènes
-   Tu passes ton internat en biologie à l’hôpital Hérode à Paris avec le Professeur Agneret
Hérold le musicien ou Hérold le politique ? Tous deux se prénomment Ferdinand, je pense que c’est le politique, préfet de la Seine, car je n’ai pu trouver aucune musicothérapie se faisant au sein de cet hôpital, détruit depuis, au profit d’une opération immobilière, bien entendu. Renseignement pris, le second était le fils du premier et il s’agit bien de Hérold père, le politique.
Le décès de ton père dans des conditions iatrogéniques qui auraient pu être évitées développe chez toi le désir de chercher une thérapeutique efficace qui respecte le Primum non nocere cher à tous les thérapeutes consciencieux.
-   Tu t’inscris au C.H.F (Centre homéopathique de France) pour trois ans où tu as pour Maitres le Dr Desmichelles, le Dr Deloupy qui lui aussi a les pieds sales et dont je me souviens l’avoir entendu nous conter une observation magistrale de paludisme guérit par Natrum muriaticum, le Dr Micheline Deltombe, pédiatre qui a soigné mon fils Boris bébé, les Drs Barbier et Germonprez….. Tu as travaillé de nombreuses années aves les trois premiers en France et à l’étranger.
-   Tu as été Maitre et conseiller de stage à la Faculté de pharmacie de Paris V. Plus tard, tu le seras à la Faculté de médecine de Paris XIII.
-   En 1980, tu fais un stage au CEA de Saclay sur les techniques de marqueurs radioactifs et d’autoradiographie avec vérification en microscopie électronique. Tu travailles à l’INSERM de l’hôpital St Antoine avec le Pr William Rostène, neuroendocrinologiste français, directeur de recherche émérite de l’INSERM, sur les récepteurs muscariniques du cerveau et les médicaments homéopathiques atropiniques. Tes travaux présentés à l’hôpital Salpêtrière seront reconnus pas l’Académie des sciences de Moscou. Le Bengladesh subit une intoxication massive des eaux de boisson par l’arsenic. Je me souviens avoir vu marqué à l’aéroport de Dacca en 1974 la mention « Arsenic » au-dessus d’une fontaine. Tu feras au Bengladesh deux missions humanitaires en 1987 et en 2000. Tu as pu te rendre compte de l’efficacité des dilutions d’un des plus grands remèdes de la pharmacopée aussi bien en allopathie qu’en homéopathie, j’ai nommé : Arsenicum album…
Un film : l’Eau du diable de Ahram Amirul Sheik tourné entre 2001 et 2005 dans son pays d’origine, révèle l’horreur quotidienne du "plus important empoisonnement de masse de l’histoire humaine". Où comment 75 millions d’habitants du Bangladesh et 45 millions d’Indiens de l’autre partie du Bengale ont été empoisonnés à l’arsenic, présent à l’état naturel dans les nappes phréatiques.
En effet, Pour en finir avec les bactéries des eaux de surface qui transmettaient aux populations malaria, choléra et autres maladies mortelles, l’UNICEF a fait installer vers 1980 dix millions de pompes financées par la Banque mondiale. "On a pompé l’eau en profondeur, mais personne n’avait analysé la qualité de l’eau", raconte Amirul Ahram Sheik, qui a découvert le problème en 1995, quand un scientifique indien, le Professeur Dipankar Chakrabarty, organisateur d’un séminaire international, alerta tout le monde sur la teneur en arsenic d’une eau que des millions d’habitants buvaient depuis une quinzaine d’années.

De 1973 à 1990 tu as une pharmacie au 85 avenue Ledru Rollin dans le 12e à Paris, où tu crées un laboratoire homéopathique en 1980
En 1990 tu achètes le laboratoire Rocal et tu crées le laboratoire scientifique Homéopathique Rocal au 15 rue Jean-Baptiste Berlier à Paris 13ième qui perdurera jusqu’en 2005.
Beaucoup de médecins homéopathes mentionnaient sur leur ordonnance le nom de ton laboratoire car nous étions surs de la qualité des produits fournis. Je venais te voir et nous bavardions à bâtons rompus avec notre ami Gérard Inard, ancien visiteur médical du LHF qui nous a hélas quitté il y a peu de temps. C’était encore une époque bénie si proche du temps ou le LHF donnait aux médecins une trousse d’urgence en cuir avec des tubes fumés contenant des globules et sertis de bouchons en liège. Cette trousse m’a bien servi lorsque j’étais médecin de campagne.
C’est en 2005 que Lehning reprend Rocal et je ne m’attarderai pas sur cette période si difficile pour toi.
Cher Albert Claude, tu as enseigné l’homéopathie dans le monde entier, en Espagne, Tunisie, Costa-Rica, Portugal, Italie, Grèce, Suisse, Luxembourg, Belgique, République Tchèque, Pologne, Tunisie, Maroc, Israël, Egypte, Ile Maurice, Inde, USA, Canada, Russie, France…
N’oublions pas ton soutien indéfectible au Pr Jacques Benvéniste si maltraité autant par la médecine officielle que par le milieu homéopathique. N’oublions pas ta participation au sein du groupe Chronimed présidé par le Pr Luc Montagnier.
Tu as écrit 18 livres et a été directeur de 400 thèses et mémoires.
Enfin je serais incomplet si je ne te remerciais pas pour ton amitié et ta générosité sans faille, ta maison et ta table toujours ouvertes aux amis et aux gens de passage, gène que tu as reçu de ta maman si accueillante et toujours souriante et personnellement pour la confiance que tu m’as faite en m’associant à l’I.H.S. (Institut Homéopathique Scientifique)
Au nom de toute l’équipe de l’I.H.S. présente ici, de Anna, Anita, du Dr Jean Dupire, du Dr Florine Boukhobza, du Dr Mehdi Cadi Soussi, de Françoise Mally, de Maud Ardrit, d’André Poey qui n’a pu venir, et au nom du laboratoire Biophenix, de Franck Rigoulet son PDG, de Marie Pierre Lopez et de Diane Palagonia, je te souhaite, nous te souhaitons, une retraite qui sera, je le sais et je le vois à ton sourire une retraite bien remplie, une nouvelle jeunesse….

Le train à grande vitesse file dans la nuit
Sur les banquettes striées, les gens sont masqués
En me penchant je vois la pointe d’un soulier
Puis la chaussette, enfin le soulier entier
La moquette bien rouge, déchirée, s’en fout
Une femme passe avec talons et chignons
Trois cents kilomètres heures, ce train a-t-il un but ?
Un vagabond perdu pisse sur un trognon
J’imagine au fond de la nuit un chat en rut
Voici venir le temps du règlement de compte
Je compte les heures, les minutes et les secondes
A la fenêtre la silhouette du comte
Qui scrute en vain la nuit et cherche Cunégonde
Les roues tournent toujours sans cesse avec du bruit
Le docteur Quemoun boit un verre de Brouilly
Il pousse un soupir qui ressemble à un murmure
D’une oreille distraite il écoute le mur
Voici venir le temps des hommes très méchants
Ils ont de drôles de nom, l’un s’appelle Véran
L’autre Castex, le plus fou a pour nom Macron
La sagesse usurpée celui de Salomon
Ils répandent autour d’eux la fumée de la peur
Ils se croient invincibles et ne sont que des couards
Ils savent transformer le bonheur en malheur
Ils instaurent un pass pour pénétrer dans les bars
Leur arme est bien futile et s’appelle vaccin
C’est un mot qui nous vient grâce au pis de la vache
Découverte fortuite devenu un tocsin
Sur lequel aucun laboratoire ne crache
Vache de vaccin, vaccin, vaccin
Le poumon vous dis-je, le vaccin tu piges
Si tu ne piges pas, on te vaccinera
Par devant, par derrière, par le haut, par le bas
Tu auras ta piquouze belle Callipyge
Vache de vaccin, vaccin, vaccin
Et vous aussi tous les bipèdes de la terre
Tous les ans vous serez piqués au bras
Et vous allez bien sagement vous laissez faire
Sinon tranquillement on vous embarquera
Vache de vaccin, vaccin, vaccin
Ô chers compatriotes, vous avez le choix
Entre Janssen, Moderna, Astra Zeneca
Sans oublier Pfizer qui est le très bon choix
Et qui sans bien tarder va vous rendre gaga
ARN mensonger injecté dans le bras
Ah ! Nous vivons vraiment un temps exceptionnel
Sauf qu’il n’y a plus beaucoup de Nathanaël
Et les non vaccinés ne pourront plus rien faire
Au sein de notre vieille France millénaire
ARN mensonger injecté dans le bras
Cass’tête insiste pour la quatrième dose
La macronie entretient la crainte et la peur
Mais une révolution des œillets s’impose
Chassant l’arnaque du covid dévastateur
ARN mensonger injecté dans le bras
Le train à grande vitesse file dans la nuit
Sur les banquettes striées, les gens sont masqués
En me penchant je vois la pointe d’un soulier
Puis la chaussette, enfin le soulier entier
La moquette bien rouge, déchirée, s’en fout
Une femme passe avec talons et chignons
Trois cents kilomètres heures, ce train a-t-il un but ?
Un vagabond perdu pisse sur un trognon
Les roues tournent toujours sans cesse avec du bruit
Le docteur Quemoun boit un verre de Brouilly
Il pousse un soupir qui ressemble à un murmure
D’une oreille distraite il écoute le mur
J’imagine au fond de la nuit un chat en rut
Docteur Alain Joseph

AC Quemoun

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